Liste de plantes attractives pour les abeilles
Vous pouvez télécharger ce document indispensable du Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Message du ministère de l'Agriculture et de l'alimentation
Tout apiculteur est tenu de déclarer chaque année entre le 1er septembre et le 31 décembre les colonies d’abeilles dont il est propriétaire ou détenteur. Cette déclaration concourt à une meilleure connaissance du cheptel apicole français et participe à sa gestion sanitaire, notamment face à la menace que représente le parasite Aethina tumida. Elle permet également d’obtenir des aides européennes dans le cadre du Plan apicole européen qui soutient la réalisation d’actions en faveur de la filière apicole française.
La campagne de déclaration de ruches 2018 est ouverte depuis le 1er septembre et s’achèvera le 31 décembre 2018. Nous remercions les apiculteurs qui ont d'ores et déjà réalisé leurs déclarations. Les apiculteurs qui n'ont pas encore réalisé leurs déclarations de ruches 2018 peuvent le faire en ligne sur le site Mes démarches du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation avant le 31 décembre 2018 à minuit. Toute déclaration postérieure à cette date ne sera pas prise en compte dans vos démarches ultérieures.
Le récépissé de la déclaration de ruches vous est adressé par mél immédiatement après validation de la démarche. Il est possible que certaines messageries placent ce mél parmi les courriers indésirables ou spam. Nous vous invitons à vérifier dans ce dossier si le mél contenant le récépissé n'apparait pas dans votre boite de réception. Veuillez noter qu'il est également possible de télécharger le récépissé directement après validation de la démarche.
NB : les apiculteurs ayant déjà effectué leur déclaration 2018 depuis le 1er septembre 2018, ou ayant cessé leur activité sont priés de ne pas tenir compte de ce message.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Evaluation des pesticides sur les abeilles : L’UNAF dénonce l’hypocrisie et l’inconséquence des Etats européens
Depuis plusieurs années, la majorité des Etats européens s’obstine à refuser d’appliquer le document le plus adapté pour l’évaluation de l’impact des pesticides sur les abeilles. Les discussions entre Etats prévues pour les prochains jours seront décisives. Selon l’UNAF, il y a un risque réel qu’en la matière, l’Europe retourne 10 ans en arrière.
Depuis 2013, l’EFSA a proposé un nouveau document d’orientation d’évaluation des impacts des pesticides sur les abeilles. Il prend en compte les différentes voies d’exposition des abeilles (pollen, eau, poussières, etc.), la toxicité aigüe et chronique pour les larves et les abeilles adultes, il tient compte des effets sublétaux et cumulatifs et il propose une évaluation spécifique pour les bourdons et abeilles sauvages. C’est donc à ce jour le document le plus adapté pour évaluer de manière rigoureuse les impacts des pesticides sur les abeilles et les pollinisateurs sauvages.
Pourtant, fin octobre (1), les Etats membres, réunis en comité permanent à Bruxelles, ont encore une fois informé la Commission de leur désaccord pour une application de ce document d’orientation (2 - voir le détail des positions par Etat plus bas). Au prochain comité de décembre (3), la Commission présentera une nouvelle proposition consistant en la seule application des tests de toxicité aigüe et repoussant de plusieurs années les tests de toxicité chronique et sublétale, alors même que les effets chroniques et sublétaux sur les abeilles sont documentés depuis de nombreuses années. Les évaluations sur les abeilles sauvages et les bourdons seront également repoussées bien que ces populations d’insectes soient encore plus vulnérables aux pesticides.
La situation des abeilles et des pollinisateurs sauvages est alarmante : les apiculteurs français perdent chaque année 30% de leurs colonies d’abeilles, et en 25 ans, les populations d’insectes volants ont chuté de 80% selon une étude allemande.
Pour Gilles Lanio, Président de l’UNAF : « Refuser l’application de ce document revient à occulter dans l’évaluation des pesticides tout un pan des connaissances scientifiques en matière d’impact de ces produits sur les pollinisateurs et c’est scandaleux. Aujourd’hui, les masques tombent. Certains Etats européens, qui par ailleurs font mine de s’alarmer du déclin des abeilles, font le choix POLITIQUE de privilégier les pesticides au détriment des pollinisateurs. »
La France s’est déclarée favorable à l’application de ce document d’orientation. Nous l’appelons à déployer tous les efforts nécessaires pour une adoption européenne rapide du document d’orientation dans son ensemble.
(1) Réunion des 23 et 24 octobre : https://ec.europa.eu/food/plant/standing_committees/sc_phytopharmaceuticals_en
(2) En faveur de l’application du document d’orientation dès que possible lors du comité permanent d’octobre : AT, BE, CY, DE, DK, FI, FR, LU, SE, SK
En défaveur de cette application : BG, CZ, EE, EL, ES, HU, IE, IT, LT, MT, NL, PL, PL, PT, RO, SI, UK
(3) Réunion des 12 et 13 décembre : https://ec.europa.eu/food/plant/standing_committees/sc_phytopharmaceuticals_en
Le risque d'introduction du petit coléoptère des ruches, Aethina tumida persiste et n'est pas négligeable. Ce ravageur est présent dans un pays européen voisin de la France: l'Italie (depuis 2014) et sa répartition à l'échelle mondiale augmente. Des contrôles récents ont par ailleurs révélé le non-respect par certains opérateurs français des règles d'importation de reines d'abeilles.
Pour éviter son introduction et prévenir sa diffusion en France, le ministère de l’Agriculture a édité plusieurs documents visant à informer le monde apicole sur :
- les règles à respecter sur les mouvements d’abeilles depuis l’étranger ;
- l’identification du petit coléoptère et les règles à respecter en cas de suspicion : voir le dépliant du Ministère que vous pouvez imprimer et diffuser aux apiculteurs à l’occasion de vos évènements.