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Actualités

OMAA AffichetteOMAA : l'Observatoire des Mortalités et des Affaiblissements de l'Abeille mellifère.

Contexte national

Cet observatoire remplace le « réseau de surveillance des troubles des abeilles » existant depuis plus de 15 ans et qui permettait à tout apiculteur dont les abeilles étaient victimes de mortalité aiguë de bénéficier des services de l'État pour tenter d'en déterminer l'origine, sanitaire ou toxicologique. Ce dispositif a montré ses limites, en particulier sa faiblesse à repérer des événements de santé de faible à moyenne intensité touchant les abeilles, lors de l'hiver 2013/2014 où des mortalités hivernales importantes de colonies se sont produites dans les Pyrénées.
Face à ce constat et sous l'impulsion du plan ministériel de développement durable de l'apiculture, il a été créé un dispositif de surveillance de l'état de santé du cheptel apicole qui permet de répondre plus complètement aux attentes des apiculteurs en cas d'affaiblissement ou de mortalité et qui soit un outil d'alerte précoce, d'analyse et de synthèse des événements d'affaiblissement et/ou de mortalités des abeilles pour les pouvoirs publics.
Ce dispositif est co-animé par l'ITSAP/Acta et la DGAI dans le cadre d'un groupe de travail dédié composé de représentants des ADA, ANSES, DDecPP, DGAI, DRAAF, FNOSAD, ITSAP, SNGTV et GDS France + Coordinateurs régionaux et référents OVVT.

A quoi ça sert ?  Ce dispositif a pour objectif de contribuer à la compréhension des affaiblissements et des mortalités, tant à l'échelle individuelle que collective.

Surveiller : les 4 maladies et parasites réputés très contagieux de l'abeille et classés dangers sanitaires de première catégorie : Aefhina tumida (petit coléoptère de la ruche) / Tropilaelaps spp. (acarien parasite de l'abeille)) / Paenibacillus Iarvae (loque américaine) / Nosema apis (nosémose des abeilles).

Mettre en évidence des effets non intentionnels de pratiques agricoles, des effets indésirables des produits phytosanitaires (de mauvais usages des substances chimiques (phytosanitaires, biocides ou médicaments vétérinaires utilisés en élevages)

Identifier l'origine d'autres troubles de la santé des abeilles, qu'ils soient d'ordre sanitaire (viroses, parasites, etc.), ou relevant de pratiques apicoles à améliorer.

Pour quoi faire ?

  • mettre en place des mesures de lutte visant à éviter la propagation des maladies de l'abeille réputées contagieuses (dangers sanitaires de première catégorie) ;
  • identifier et corriger les pratiques agricoles, les usages des produits phytopharmaceutiques à risque ;
  • recueillir des données de nature à favoriser la réévaluation de la toxicité des molécules fréquemment associées à des « troubles » des abeilles ;
  • évaluer à terme la toxicité des associations de molécules fréquemment impliquées dans des troubles ;
  • conseiller.

Dans quel cas ?

Tout apiculteur qu'il soit « de loisir» ou professionnel peut contacter l'observatoire (OMAA) dès le constat d'un événement de santé sur un rucher, quel qu'il soit, et quel que soit le nombre de ruches concernées.

Qui contacter ?

Pour la région Auvergne-Rhône-Alpes un seul numéro joignable 7 jours / 7 de 8h00 à 21h00 - 04 13 33 08 08

Que se passe-t-il ?

Un vétérinaire diplômé en " Apiculture - Pathologie apicole " réceptionne et enregistre la déclaration et l'oriente vers l'un des trois réseaux d'investigation pour déclencher une visite du rucher selon les critères suivants.

Dans les cas de :

  • danger sanitaire de première catégorie : réseau des DD(ec)PP : visites et analyses (DS1) financées par l' État ;
  • suspicion d'intoxication : réseau DD(ec)PP / DRAAF-SRAL : visites et analyses financées par l'état ;
  • de tout autre trouble : réseau de vétérinaires reconnus compétent en apiculture et/ou TSA (technicien sanitaire apicole) :1 visite par an et par apiculteur financée par l'état.

Au cours de la visite un diagnostic sanitaire et technique est réalisé, des prélèvements d'échantillons peuvent être prélevés (abeilles, cire, pollen, miel) pour analyses pathologiques et/ou toxicologiques. Dans le cas de suspicion d'intoxication, une enquête environnementale est menée dans le voisinage auprès des utilisateurs de produits phytosanitaires (agriculteurs, collectivités, particuliers etc...) et/ou de produits vétérinaires (élevages) si ces derniers sont suspectés. Cette démarche n'est entreprise que si les ruchers concernés ont été conduits selon les bonnes pratiques apicoles, c'est à dire, à minima, bénéficiant d'une surveillance et d'une lutte contre Varroa destructor.

Quels délais pour l'obtention du compte-rendu d’investigation ? Chaque déclarant reçoit un compte rendu dans un délai maximal d'un mois.Dans le cas de suspicion d'intoxication le délai peut atteindre plusieurs mois selon la complexité du cas.

progres 202011291Le progrès du 29 novembre 2020

Des hauteurs records pour les nids de frelons asiatiques

Près de 130 nids de frelons asiatiques ont été neutralisés dans le secteur de Belley. Une espèce qui cause de gros dégâts chez les abeilles.

« Après avoir battu, la semaine dernière, son record en tenant sa perche à bout de bras pour détruire un nid à 33 mètres de haut, Alain Ohanian, désinsectiseur maintenant bien connu des Bugistes, est revenu pour une opération spectaculaire », débute Philippe Treillé, apiculteur référent des nids de frelon asiatiques et président de l’association l’Apiculteur Bugiste.

« Il fallait détruire un nid de frelons asiatiques, bien caché en hauteur. Pour atteindre le nid, c’est à bord d’une nacelle, à plus de 25 m de haut qu’il a dû opérer. Guidé depuis le sol par Bernard Gougeon, apiculteur, armé de jumelles et Guy Caufield, des Brigades nature aux manettes de la nacelle, Alain Ohanian a pu mener à bien sa mission. Puis, il a pris la direction de Talissieu où c’est la destruction de pas moins de trois nids proches les uns des autres, qui l’attendait. Destruction classique les nids étant situés seulement entre 25 et 30 mètres de haut. La suite ? Direction Oncieu, pour encore et encore détruire des nids de frelons asiatiques. Malgré les premières gelées de ces derniers jours, les nids de cette espèce sont toujours actifs au grand dam des apiculteurs. Les reines, futures fondatrices, quittent les nids pour passer l’hiver à l’abri. Il convient donc de continuer à signaler tout nid ou suspicion de frelons asiatiques (sur le site www.frelonsasiatiques.fr) », rappelle Philippe Treillé.

Près de 130 nids ont déjà été neutralisés dans le secteur. La ruche ne peut plus être utilisée si des frelons sont entrés à l’intérieur, ce qui est catastrophique pour toute la profession apicole.


Le progrès du 2 novembre 2020

« C’est un pêcheur de Belley qui, le premier, a constaté la présence de frelon le long du (canal) Rhône. Après avoir vérifié que le nid n’était pas sous le pont de Brens, il a téléchargé des photos et sa localisation sur le site d’alerte www.frelonsasiatiques.fr  », raconte Philippe Treillé, président de l’association l’Apiculteur Bugiste et apiculteur référent.

« Cette démarche déclenche par la même la désignation d’un apiculteur réfèrent pour engager la recherche du nid. Le lendemain, un apiculteur de Brens, Jean-Claude Vautaret, signalait que des frelons asiatiques festoyaient dans plusieurs de ses ruches. Recoupant avec l’alerte du pêcheur, il fallut moins d’une heure aux apiculteurs de Brens qui s’étaient mobilisés pour localiser le nid, sûrement un record dans le genre. »

Une fois la position validée, le Groupement de défense sanitaire (GDS) de l’Ain a rapidement mandaté une entreprise spécialisée pour le détruire.

Le nid était situé entre 20 et 25 mètres de haut et mesure un peu plus d’un mètre de haut. Le nid a été détruit par Alain Ohanian, spécialiste, habillé avec une tenue de protection spécifique. L’intervention a eu lien en présence du maire de Brens, Roger Paterno, de quelques apiculteurs soucieux pour leurs ruches.

Soulagement pour les riverains et la commune car le nid était situé à proximité de l’école qui rouvre ce lundi. « Un nid a également été détruit à Valromey-sur-Séran, un autre nid a été localisé à Vongnes et une recherche de nid est en cours vers Marigneu : le frelon est bien là, hélas… », termine Philippe Treillé.

De notre correspondant, Nicolas REANT


progres 10102020Le progrès du 10 octobre 2020

La brusque chute des températures a stoppé la floraison

Philippe Treillé fait le bilan de la saison apicole.

« Parler d’une saison apicole c’est parler de la moyenne générale. Il faut donc écarter les extrêmes. Certains ont pu faire une saison catastrophique (par exemple pour n’avoir pu suivre le développement des colonies pour des raisons médicales) d’autres au contraire ont pu faire une année qui sort de l’ordinaire, débute Philippe Treillé, président de l’association L’apiculteur bugiste. Restons aussi prudents sur les comparaisons d’une année sur l’autre. Cette saison peut paraître miraculeuse par rapport à l’année dernière qui fut une année sinistrée ! Il faut aussi étudier distinctement les différentes miellées. D’une manière générale, les colonies ont bien passé l’hiver qui fut assez doux. Elles ont bien redémarré en février/mars.

La miellée de printemps (arbres fruitiers, pissenlits...) a été bonne voire très bonne dans certains secteurs. L’acacia a failli bien démarrer, la floraison était magnifique, malheureusement la pluie, le vent et un coup de froid ont anéanti les espoirs de récolte. La miellé sur les tilleuls a été bonne, sans être extraordinaire. Les tilleuls ont d’ailleurs fleuri relativement tôt. Les miellés suivantes (châtaignier, montagne, sapin...) ont été, toujours d’une manière générale, médiocre voire nulle. La chaleur et la sécheresse ont stoppé tout espoir de récolte. Nombre d’apiculteurs ont dû nourrir les essaims dès mi-juin, début juillet pour sauver le cheptel. Enfin, habituellement les apiculteurs comptent sur une miellée de lierre et/ou de renouée du japon pour consolider les réserves d’hiver. En 2019, le lierre avait fleuri début septembre permettant une récolte imprévue. Cette année, il a commencé à fleurir fin septembre. La brusque chute des températures et la pluie torrentielle ont stoppé net les floraisons qui ne repartiront sûrement pas. Il faudra donc surveiller de près les provisions des essaims. La surveillance de la ponte des reines est primordiale. Les larves d’aujourd’hui sont les abeilles qui passeront l’hiver. Les conditions climatiques ont considérablement ralenti la ponte. Il y a donc un risque de manque d’abeilles pour bien passer l’hiver. Le point positif de cette année est que le taux d’humidité du miel, qui est un des critères de qualité est inférieur à 17 %. Ce qui garantit une bonne conservation du produit », termine l’apiculteur.

De notre correspondant, Nicolas REANT


Replay : "La bataille du miel"

Replay du documentaire "La bataille du miel" diffusé sur France 5 le dimanche 13 septembre 2020.

Réalisé par Clémentine Mazoyer.

Les abeilles ne vont pas bien, et pourtant, les Français en consomment 45 000 tonnes chaque année. En France, en 2017, les apiculteurs n'en produisaient que 10 000 tonnes, trois fois moins qu'il y a 30 ans. D'où viennent les 35 000 autres tonnes ? Il est difficile de savoir. Sur la plupart des pots, il existe peu d'indications précises sur la provenance du miel. La moitié des pots vendus viendrait en réalité de beaucoup plus loin, et surtout, certains miels ne proviendraient pas des ruches. En Chine, les industriels parviennent à fabriquer de faux miels.

  1. Echo de l'Ain du 11 juin 2020
  2. Replay : "Abeilles : too bee or not to bee"
  3. Biosécurité en apiculture
  4. Voix de l'Ain du 28 juin 2019
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