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Actualités

Assemblée générale de l'Apiculteur Bugiste

Le 19 février 2023 au Pavillon Bellevue à Belley, s’est déroulée l’Assemblée Générale de l’Apiculteur Bugiste au cours de laquelle furent présentés les rapports moral, d’activités et financier, les projets 2023 et les propositions budgétaires pour 2024. Un nouveau conseil d’administration et 2 nouveaux vérificateurs des comptes ont été élus. Le frelon asiatique et les modalités de lutte n’ont pas échappé à nos actualités. Et pour s’initier aux secrets de l’apiculture, les fonctionnalités des rucher-école et rucher partagé ont été rappelées.

Beaucoup d’échanges ont émané spontanément lors de cette assemblée. Et les réponses aux appels à intervenants pour le fonctionnement de l’association et les projets 2023 sont encourageants et rassurants pour la vitalité de notre association.

Cette assemblée étant élective, les élus dans les domaines ci-après sont :

  • Présidence : Philippe Treillé
  • Conseil d’administration : Alain Durand, Michel Foëx, Solange Guérin (secrétaire), Joseph Lambey, Sébastien Loquet, Daniel Marquis, André Perrin, Jean-Marc Peycru, Mary-France Satet (trésorière), Philippe Treillé.
  • Lutte anti-frelon : Michel Foëx
  • Vérificateurs aux comptes : Jean-Marc Derbier et Virginie Viollet-Stéphanopoulos
  • Rucher-école :  Jean-Marie Caddet, Joseph Lambey, Daniel Marquis(responsable),  André Perrin
  • Rucher partagé Joseph Lambey (responsable), Sébastien Loquet , André Perrin.

Remerciements à nos partenaires, au représentant de la Ville de Belley qui bénéficie d’une 2e abeille en label APIcité® et du Conseil Départemental de l’Ain, nous assurant de l’intérêt de ces structures pour les abeilles. Remerciements chaleureux à tous les adhérents présents et impliqués.

Le Président


Inauguration de la passe à poissons de Villebois.

Le dimanche 3 juillet, de 10 heures à 17 h 30 avait lieu la journée portes ouvertes pour découvrir la nouvelle passe à poissons de Villebois. L'Apiculteur Bugiste était présent avec un stand d'information.


Les phéromones, une solution de lutte contre le frelon asiatique (article CNRS)

Le frelon asiatique, Vespa velutina nigrithorax, cause des ravages sur les colonies d’abeilles, sur la biodiversité et de nombreux accidents sur les personnes. Aucun dispositif de lutte efficace n’est aujourd’hui disponible. Toutefois, grâce à un partenariat franco-chinois, la phéromone sexuelle du frelon a été identifiée et testée sur le terrain pour attirer les mâles. Ce résultat publié dans le journal Entomologia Generalis ouvre la voie au développement d’un piège sexuel pour limiter la reproduction de l’espèce et entraîner un déclin de celle-ci.

Le frelon asiatique, Vespa velutina nigrithorax, est une espèce invasive arrivée en France vers 2004 en provenance de Chine. Depuis, elle a envahi toute l’Europe de l’ouest. Ce frelon s’attaque aux insectes, notamment les abeilles, ce qui fait de lui un des problèmes majeurs de l’apiculture. Chaque année, de nombreux accidents (piqûres, dont certaines mortelles) impliquent cet insecte. Face aux problèmes engendrés par ce frelon invasif, nombreux sont ceux à utiliser des pièges pour lutter contre lui. Toutefois, aucun système de piégeage ne s’est révélé à ce jour sélectif et efficace. Un partenariat scientifique franco-chinois entre l’Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte (CNRS/Université de Tours) et le Xishuangbanna Tropical Botanical Garden (Kunming, Chinese Academy of Sciences) pourrait résoudre en partie ce problème.

Les scientifiques ont identifié la phéromone sexuelle du frelon asiatique et l’ont testée sur le terrain comme appât, en Chine et en France. Ils ont ainsi montré que cet appât phéromonal pouvait attirer de nombreux mâles durant la période de reproduction de l’espèce (de septembre à novembre).

Ces résultats publiés dans la revue Entomologia Generalis laissent espérer le développement prochain d’un piège de lutte contre ce frelon invasif, en utilisant cette phéromone sexuelle comme appât sélectif. Comme celui-ci est spécifique à l’espèce, il n’attire que les mâles du frelon asiatique et ne présente aucun impact sur les autres insectes. L’idée est de capturer ces mâles en grand nombre avant qu’ils ne puissent s’accoupler avec les futures reines frelon. Celles-ci ne pouvant pas s’accoupler avec des mâles ou alors insuffisamment, il est envisageable d’imaginer à terme une diminution du nombre de colonies de frelons asiatiques sur le terrain ou des colonies moins populeuses. Les futures reines ne pourraient pas créer de nouvelles colonies au printemps suivant si elles ne se sont pas accouplées. Et si elles s’accouplent avec leurs frères, le phénomène de consanguinité, que les chercheurs français avaient mis en évidence, s'accroît, donnant lieu également à une diminution de la taille et du nombre de colonies à terme.


progres 10102020Le Progrès du 14 avril 2021

La comcom finance la lutte contre le frelon asiatique.

Du premier nid détruit dans l’Ain en 2015, à 150 nids détruits en 2020, le frelon asiatique connaît une présence exponentielle. Dans ce cadre, Bugey Sud va accompagner l’association L’apiculteur bugiste pour l’opération de piégeage de printemps.

Présent sur la quasi-totalité de la région, particulièrement dans les zones urbanisées, le frelon asiatique, ce prédateur généraliste des insectes et particulièrement des apidés (abeilles) est responsable d’une atteinte forte de la biodiversité et relève d’un souci de santé publique. Au niveau agroécologique et économique, cause de dégâts importants sur les ruchers, il est source d’inquiétude pour les apiculteurs, les citoyens et les élus et a été classé en danger sanitaire de 2e catégorie pour l’abeille domestique.

40 pièges à frelon pour un total de 1 200 euros.

Soucieuse de répondre à la problématique sociétale posée par cette espèce exotique, la Communauté de communes du Bugey Sud va accompagner l’association L’apiculteur bugiste en finançant 40 pièges à frelon d’un montant de 1 200 euros pour l’opération de piégeage de printemps.

Sébastien Mouillard, vétérinaire conseil au GDS Ain (Groupe de défense sanitaire) : « Nous avons déjà 65 pièges en fonction dans le département. Le piégeage de printemps (de mars à juin) consiste à diminuer fortement la population des femelles fondatrices pouvant être plusieurs centaines par nid afin d’éviter la démultiplication de futurs nids. Ce piégeage préventif doit être encadré, suivi et rigoureux en zone très impactée et s’arrêtera avec la capture des premiers frelons européens. »

De son côté, Philippe Treille, président de l’association l’Apiculteur bugiste, explique : « Fort de nos 130 membres apiculteurs professionnels pluriactifs ou petits producteurs, les 40 pièges à frelons sont d’une grande aide et vont être répartis dans les zones sensibles, à nos membres qui ont la connaissance précise des lieux efficaces d’implantation de ces pièges. De plus, le suivi de ces dispositifs (changement et adaptation des appâts, entretien, déplacement éventuel) doit être régulier et continu durant toute la période. »

Que faire si on découvre un nid ? En premier lieu, ne pas s’en approcher ni le toucher ; localiser précisément le lieu (photos, coordonnées GPS, marquage) et communiquer au plus vite toutes vos informations à la plateforme du GDS : frelonsasiatiques.fr  ou par mail à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou au 04.74.25.09.91.

Photo Progrès/Yannick BIGOT : Régis Castin, vice-président CCBS, Sébastien Mouillard, vétérinaire CDS, Michel Charles Riera, vice-président CCBS, et Philippe Treille, président de L’apiculteur bugiste.


OMAA AffichetteOMAA : l'Observatoire des Mortalités et des Affaiblissements de l'Abeille mellifère.

Contexte national

Cet observatoire remplace le « réseau de surveillance des troubles des abeilles » existant depuis plus de 15 ans et qui permettait à tout apiculteur dont les abeilles étaient victimes de mortalité aiguë de bénéficier des services de l'État pour tenter d'en déterminer l'origine, sanitaire ou toxicologique. Ce dispositif a montré ses limites, en particulier sa faiblesse à repérer des événements de santé de faible à moyenne intensité touchant les abeilles, lors de l'hiver 2013/2014 où des mortalités hivernales importantes de colonies se sont produites dans les Pyrénées.
Face à ce constat et sous l'impulsion du plan ministériel de développement durable de l'apiculture, il a été créé un dispositif de surveillance de l'état de santé du cheptel apicole qui permet de répondre plus complètement aux attentes des apiculteurs en cas d'affaiblissement ou de mortalité et qui soit un outil d'alerte précoce, d'analyse et de synthèse des événements d'affaiblissement et/ou de mortalités des abeilles pour les pouvoirs publics.
Ce dispositif est co-animé par l'ITSAP/Acta et la DGAI dans le cadre d'un groupe de travail dédié composé de représentants des ADA, ANSES, DDecPP, DGAI, DRAAF, FNOSAD, ITSAP, SNGTV et GDS France + Coordinateurs régionaux et référents OVVT.

A quoi ça sert ?  Ce dispositif a pour objectif de contribuer à la compréhension des affaiblissements et des mortalités, tant à l'échelle individuelle que collective.

Surveiller : les 4 maladies et parasites réputés très contagieux de l'abeille et classés dangers sanitaires de première catégorie : Aefhina tumida (petit coléoptère de la ruche) / Tropilaelaps spp. (acarien parasite de l'abeille)) / Paenibacillus Iarvae (loque américaine) / Nosema apis (nosémose des abeilles).

Mettre en évidence des effets non intentionnels de pratiques agricoles, des effets indésirables des produits phytosanitaires (de mauvais usages des substances chimiques (phytosanitaires, biocides ou médicaments vétérinaires utilisés en élevages)

Identifier l'origine d'autres troubles de la santé des abeilles, qu'ils soient d'ordre sanitaire (viroses, parasites, etc.), ou relevant de pratiques apicoles à améliorer.

Pour quoi faire ?

  • mettre en place des mesures de lutte visant à éviter la propagation des maladies de l'abeille réputées contagieuses (dangers sanitaires de première catégorie) ;
  • identifier et corriger les pratiques agricoles, les usages des produits phytopharmaceutiques à risque ;
  • recueillir des données de nature à favoriser la réévaluation de la toxicité des molécules fréquemment associées à des « troubles » des abeilles ;
  • évaluer à terme la toxicité des associations de molécules fréquemment impliquées dans des troubles ;
  • conseiller.

Dans quel cas ?

Tout apiculteur qu'il soit « de loisir» ou professionnel peut contacter l'observatoire (OMAA) dès le constat d'un événement de santé sur un rucher, quel qu'il soit, et quel que soit le nombre de ruches concernées.

Qui contacter ?

Pour la région Auvergne-Rhône-Alpes un seul numéro joignable 7 jours / 7 de 8h00 à 21h00 - 04 13 33 08 08

Que se passe-t-il ?

Un vétérinaire diplômé en " Apiculture - Pathologie apicole " réceptionne et enregistre la déclaration et l'oriente vers l'un des trois réseaux d'investigation pour déclencher une visite du rucher selon les critères suivants.

Dans les cas de :

  • danger sanitaire de première catégorie : réseau des DD(ec)PP : visites et analyses (DS1) financées par l' État ;
  • suspicion d'intoxication : réseau DD(ec)PP / DRAAF-SRAL : visites et analyses financées par l'état ;
  • de tout autre trouble : réseau de vétérinaires reconnus compétent en apiculture et/ou TSA (technicien sanitaire apicole) :1 visite par an et par apiculteur financée par l'état.

Au cours de la visite un diagnostic sanitaire et technique est réalisé, des prélèvements d'échantillons peuvent être prélevés (abeilles, cire, pollen, miel) pour analyses pathologiques et/ou toxicologiques. Dans le cas de suspicion d'intoxication, une enquête environnementale est menée dans le voisinage auprès des utilisateurs de produits phytosanitaires (agriculteurs, collectivités, particuliers etc...) et/ou de produits vétérinaires (élevages) si ces derniers sont suspectés. Cette démarche n'est entreprise que si les ruchers concernés ont été conduits selon les bonnes pratiques apicoles, c'est à dire, à minima, bénéficiant d'une surveillance et d'une lutte contre Varroa destructor.

Quels délais pour l'obtention du compte-rendu d’investigation ? Chaque déclarant reçoit un compte rendu dans un délai maximal d'un mois.Dans le cas de suspicion d'intoxication le délai peut atteindre plusieurs mois selon la complexité du cas.

  1. Le progrès du 29 novembre 2020
  2. Le progrès du 2 novembre 2020
  3. Le progrès du 10 octobre 2020
  4. Replay : "La bataille du miel"
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